RAPPORT D’ACTIVITES

2ème trimestre 2021

Présenté par le Secrétariat Exécutif de EAA

 

juin 2021

     

   EAU ET ASSAINISSEMENT POUR L’AFRIQUE-WATER AND SANITATION FOR AFRICA

Introduction 

Le Conseil des ministres d’octobre 2020 a pris d’importantes décisions dont la mise en œuvre effective donnerait une autre physionomie à l’institution. Plus spécifiquement, la décision n°2 relative à l’arrimage à AMCOW et celle n°4 demandant aux Etats de contribuer au fonctionnement de l’Agence. La rencontre technique du réseau (RTR) tenue en mai 2021 a offert l’opportunité de faire le point de l’ensemble de ces décisions et leur niveau d’exécution sur le terrain.

Par ailleurs, la réappropriation de l’Agence par les Etats se ressent de plus en plus au regard des invitations déjà adressées ou à adresser au Secrétariat Exécutif par les gouvernements d’effectuer des visites de courtoisie et de travail dans les différents pays. Par ces temps de pandémie du Covid-19 ayant fragilisé les économies africaines déjà mal au point à cause de la récession mondiale, ce regain d’intérêt des Etats est un bon signe pour la redynamisation de la structure. C’est un terreau favorable sur lequel devra être accentué le plaidoyer dans les mois à venir.

Le présent rapport qui couvre la période du 01 avril 2021 au 30 juin 2021 rend compte de la situation globale de l’Agence, aussi bien au siège que dans les bureaux pays d’une part et trace le chemin pour la prochaine période d’autre part.

  1. Recherche-action pour le développement et la promotion des innovations technologiques

La recherche-action entreprise dans certains pays se consolide et de nouvelles thématiques entamées dans d’autres, comme au Congo, se poursuivent sur le terrain. Ci-après, se présente le bilan global :

1.1.     Burkina Faso

La validation des 3 termes de référence ci-dessous est toujours attendue de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) en vue de proposer les référentiels techniques de recherches. Ce sont :

-   L’étude sur les mécanismes d’entretien et mode de financement des latrines scolaires et des latrines dans les lieux publics (marchés, gares routières, etc.)

-   L’étude sur la promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans les débits de boisson 

-   L’étude sur la mise en place d’un mécanisme de traitement des eaux usées dans les petites unités de production (artisanat, unité de production de dolo, d’attiéké, unité de production de lait, etc.)

1.2.     Cameroun

INTEWAR- Technologies Innovantes pour la Prévention des Risques de Santé liés à l'Eau : poursuite des échanges virtuels avec le transfert aux partenaires du tableau de bord de surveillance épidémiologique du Cameroun

1.3.     Congo

-         Une mission d’évaluation des contraintes et perspectives des femmes productrices de manioc dans le district d’Ignié (Pool) a été conduite pour leur accès à la matière première et aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement (EHA)

-         Les données des besoins en eau, hygiène et assainissement collectées dans les centres hospitaliers et transitionnels des localités situées sur le corridor fluvial dans les départements de la Cuvette, de la Likouala, des Plateaux et du Pool et transmises à l’OMS pour analyse sont toujours attendues pour conclure un partenariat

2.Mise en œuvre des projets et programmes

Le processus de clôture des projets amorcé au cours du premier trimestre a été bouclé dans la plupart des pays. C’est le cas du Sénégal et du Niger particulièrement. De nouvelles propositions ont été soumises pour financement et des démarches bien engagées auprès des gouvernements pour un partenariat plus renforcé dans la mise en œuvre des programmes nationaux. La plupart des bureaux pays sont dans cette dynamique parallèlement aux nombreuses initiatives développées à l’endroit des partenaires techniques et financiers.

Le tableau ci-après présente le bilan des projets et programmes déclinés dans les pays.


Tableau de bord du portefeuille des bureaux pays

Pays

Intitulé du projet

Partenaire financier

Client

Période

Observations

Benin

Campagne de renforcement des capacités des structures faîtières des collectifs/associations des artisans, gestionnaire des marchés, maraîchers, transformatrices des produits locaux dans le cadre de la riposte contre la COVID 19

ProSEHA GIZ

28 Communes du Benin

En négociation pour 2021

Signature de la subvention en perspective d’un

montant global de 23 768 750 FCFA dont 2 057 000 FCFA de contribution de EAA et 21 711 750 FCFA du Partenaire GiZ/ProSEHA. Un compte bancaire dédié a déjà été ouvert à la demande du partenaire financier

Burkina Faso

Mise en œuvre de programme d'eau FAO

FAO

Régions du Nord, du Centre nord et du Centre Est

2020-2021

Préparation à la formation des maçons à la construction des impluviums à partir du troisième trimestre

Burundi

Projet eau potable pour tous à Buhiga en sigle BUHIGA AMAZI MEZA KURI BOSE et en abrégé

Recherche en cours

Zone BUHIGA (9 collines) et Zone RUTONGANIKWA (9 Collines)

En négociation

Projet de réaménagement de sources, de construction de réservoirs et de mise à disposition de lave-mains (DLMI-SR) pour 37 180 bénéficiaires directs

Projet de valorisation des déchets dans la ville de Gitega (PROVALDEG)

Recherche en cours à travers un Consultant basé à New-York

9 principaux quartiers de la ville de Gitega

En négociation

Négociation toujours en cours avec le partenaire américain

Cameroun

Contrat programme

Etat Camerounais

Territoire national

2017-2021

Suivi du décaissement des 91 millions de francs CFA auprès de la Caisse Autonome d’Amortissement en vue de la réalisation de 08 puits équipés de pompes à motricité humaine et de l’ingénierie sociale

Congo

ATPC et promotion de bonnes pratiques dans la Lékoumou

UNICEF

Département de Lékoumou

2019-2021

Acceptation de l’avis par l’UNICEF pour la poursuite des actions de l’ATPC

Projet d’Extension en zones Périphériques et de renforcement du Service d’eau potable à Brazzaville (PEPS)

AFD

Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

  1. mois

- 629 parcelles branchées, réparties comme suit :

ü  401 parcelles branchées (63,75%) ;

ü  177 parcelles non branchées (28,14%) ;

ü  51 parcelles raccordables sont à revisiter du fait de l’absence des occupants (8,11%)

- Session de formation en géolocalisation SIG utilisant le logiciel Qfield installé sur les tablettes, alternant phase théorique et pratique

Tchad

Contrat programme

Etat Tchadien

Territoire national

2017-2021

Actualisation du Contrat-Programme pour la période 2021-2025 en vue de son alignement sur les priorités nationales

Soutien à une agriculture familiale écologique, autosuffisante, durable et adaptée au changement climatique en zone péri-urbaine par l’introduction de fertilisants biologiques

Expertise France

Zone péri-urbaine de Ndjamena

2020-2021

3 grandes réalisations au cours du trimestre :

- Ciblage des bénéficiaires

- Identification et aménagement des sites d’hygiénisation

- Lancement du processus de construction de 2 forages équipés de système solaire pour le maraichage et l’hygiénisation de l’urine


3.Renforcement des capacités des acteurs

Partout où cela possible, les rencontres en présentielle sont tenues pour échanger et organiser le travail tout en respectant les mesures barrières. Toutefois, les rencontres virtuelles ont été privilégiées en tenant compte de l’ampleur de la pandémie dans certains contextes où les variants du virus sévissent avec acuité. Cela a impacté négativement les programmes de formation des acteurs dans les pays.

Benin

Suite à la formation des superviseurs de la SGDS sur les techniques de l’information et de sensibilisation des ménages réalisée en Décembre 2020, un coaching conduit par une équipe pluridisciplinaire d’experts en renforcement des capacités a été fait tout le mois d’avril dernier afin de :

ü  Suivre les superviseurs dans le déroulement des séances d’IEC/CC dans leur zone d’intervention

ü  Donner des orientations aux superviseurs pour améliorer leur qualité d’animation et de déroulement des outils SARAR/PHAST

A l’issue de ce coaching dans les communes de Ouidah, Abomey-Calavi, Cotonou, Sèmè-Podji et Porto-Novo, il a été suggéré à la SGDS-GN de faire :

ü  Le partage des résultats avec les superviseurs 

ü  Le recyclage systématique de tous les superviseurs afin de :

  1. renforcer davantage les acquis au niveau de ceux qui le font bien déjà à partir des outils SARAR/PHAST
  2. permettre à ceux le font moyennement de cerner la technique de conduite d’une séance d’IEC/CC à partir des outils SARAR/
  3. poursuivre le coaching des superviseurs pour une performance plus accrue dans la conduite de séances d’IEC/CC

Burkina Faso

Sollicitation par l’Université Joseph Ki-Zerbo CCRP Grant 19-433 à former les élèves éducateurs de deuxième année de l’ENEP de Loumbila sur le concept de l’assainissement productif de type EcoSan (aspects théoriques et pratiques). Plus spécifiquement, il s’agit de :

ü  situer le contexte précaire de la gestion des déchets, particulièrement en milieux urbains (défis sanitaires, défis financiers, défis environnementaux) ;

ü  échanger sur les tabous de la réutilisation des déchets organiques et particulièrement des excréta humains ;

ü  échanger sur le rôle de la jeunesse pour le changement de mentalité et de paradigme, et ainsi du rôle particulier des enseignants dans ce cadre ;

ü  exposer et échanger sur les techniques et les avantages pour l’assainissement holistique (fermer la bouche)

ü  échanger sur les défis et enjeux associés.              

Congo

ü  Acquisition et mise à disposition des tenues de visibilité (Gilet - Casque - Casquettes)

ü  Formation pratique en déverrouillage des branchements

ü  Acquisition et configuration des tablettes

ü  Phase pratique de la formation dans la manipulation des tablettes en vue de la collecte des données de terrain et leur envoi à partir d’une tablette ou un smartphone

Séance de déverrouillage en vue de la mise en service des branchements dans le secteur de Nkombo

4.Performance organisationnelle

Centre de ressources par excellence, EAA continue d’offrir ses services de qualité aux partenaires et son appui-conseil aux acteurs. C’est dans cette dynamique que des missions de travail et de plaidoyer ainsi que des échanges très fructueux ont eu lieu eu cours du trimestre.

4.1. Mobilisation des partenariats et des ressources

A travers le bureau pays du Sénégal, EAA a eu deux rencontres importantes avec des partenaires afin de dégager des axes de collaboration et des synergies d’actions stratégiques :

-         Avec la firme israélienne DATA SQUARE : proposition d’une gamme de technologies innovantes de générateurs d’eau potable à travers l’humidité de l’air ou la vapeur d’eau. 3 générateurs avec des capacités de production de 40l/J, 600l/J et 5000l/J ont été présentés. Suite aux échanges, le choix a porté dans un premier temps sur le générateur de 600l/J. Un calendrier de travail et un cadre de collaboration formel sera mis en place pour définir de manière précise les contours et les rôles et responsabilités de chaque partie

-         Avec United States African Development Foundation (US ADF) : Les échanges pour une éventuelle collaboration se poursuivront avec cette Fondation en vue d’identifier des axes de synergie d’actions

4.2. La rencontre technique du réseau

Tenue par visioconférence en mai 2021, la rencontre technique du réseau (RTR) a réuni l’ensemble des bureaux pays et le siège en vue d’évaluer les performances de l’institution. Entre autres points débattus figuraient :

-        La mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres d’octobre 2020

-        Le fonctionnement des bureaux pays et du siège

-        La fréquence des RTR

De cette séance d’échanges on retiendra que :

-        La décision n°3 nécessite beaucoup de tacts dans sa mise en œuvre. Suspendre un bureau non viable pendant qu’on aura besoin de ce bureau pour l’audit d’investigation exige assez de clairvoyance dans son applicabilité

-        La clé de répartition des ressources pour le fonctionnement des bureaux pays et du siège a été définie à raison de 60% et 40% respectivement

-        La fréquence des RTR retenue sera de 2 rencontres ordinaires par an et des sessions extraordinaires en cas de nécessité

Enfin, le bilan des contributions statutaires au fonctionnement de l’Agence à mi-parcours a été fait et des recommandations ont été faites pour suivre les décaissements au cours des 6 prochains mois. Le bilan général sera présenté au Conseil des ministres de la fin d’année.

4.3. Visite de travail en Guinée

Cette visite de courtoisie et de travail fait suite à une invitation du Ministre de tutelle adressée au Secrétaire Exécutif en avril 2021. En effet, le Ministre d’Etat en charge de l’hydraulique et de l’assainissement a tenu à cette visite afin de redynamiser les relations entre l’Agence et la République de Guinée. Pays fondateur de l’Agence, la Guinée a toujours contribué au fonctionnement et à la vie de l’institution.

Double objectif a été assigné à cette visite et amplement atteint :

- porter à la connaissance des autorités guinéennes les nouvelles orientations de l’Agence suite au Conseil des ministres d’octobre 2020 et les perspectives

- signer le protocole de collaboration avec le Ministère de tutelle

Par ailleurs, des audiences de haut niveau ont eu lieu avec le Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger ainsi qu’avec celui de la Coopération et Organisations Interafricaines. Des dispositions pratiques ont été également prises pour redynamiser le bureau pays de Guinée et reprendre rapidement les opérations.    

4.4. Adhésion au Conseil Mondial de l’Eau

Très active dans la préparation du Forum Mondial de l’Eau, Dakar 2022, l’Agence a été approchée récemment pour soumettre sa demande d’adhésion au Conseil Mondial de l’Eau (CME). Après plusieurs échanges en vue de bien cerner tous les contours de la question, la demande d’adhésion a été finalement soumise par EAA. Elle sera examinée très prochainement par le Comité avant sa soumission au Conseil des Gouverneurs pour approbation lors de sa réunion à l’automne.

  1. Perspectives

Pour le troisième trimestre 2021, les actions suivantes sont envisagées :

-        La préparation du Conseil des ministres

-        Le plaidoyer envers les Etats et les PTF

-        L’appui aux bureaux pays dans les appels à projets

-        Poursuite de l’initiative jeunes talents

  1. Conclusion

La rencontre technique du réseau a été l’événement phare de ce trimestre. Virtuellement autour de la table, les Représentants Résidents s’étaient réunis avec le Secrétaire Exécutif pour se pencher sur la vie de l’institution. Plusieurs sujets, très stratégiques, ont été abordés touchant au cœur du fonctionnement de l’Agence. Un accent particulier a été mis sur les contributions statutaires des Etats qui entrent difficilement paralysant sérieusement le fonctionnement de l’institution. Les dossiers de paiement qui ont été engagés dans les différentes administrations doivent être suivis de manière rapprochée afin de débloquer les fonds permettant à EAA de faire face à ses obligations statutaires et ses charges de fonctionnement. Un lobbying intense est requis et un plaidoyer de haut niveau est nécessaire afin de mobiliser ces ressources dont la plupart sont d’ailleurs à une phase très avancée dans les circuits administratifs des Trésors Publics. Il en est de même de la contribution spéciale pour le financement de l’audit d’investigation. Cette contribution est toujours attendue pour enclencher le processus.

Par ailleurs, la mise en œuvre des Décisions du Conseil des ministres d’octobre 2020 est à un niveau appréciable. Des courriers ont été envoyés en direction de l’Union Africaine et de l’AMCOW pour manifester le désir de l’Agence de collaborer intensément avec toutes les institutions continentales qui œuvrent dans le secteur de l’hygiène, assainissement et eau potable. Ces courriers sont régulièrement suivis par le Secrétariat Exécutif jusqu’à leur aboutissement. La mise en œuvre de la Décision n°02/CM/EAA/2020 relative à l’arrimage de EAA à AMCOW dépend de la réponse attendue de ces requêtes.

Pour ce qui est de l’initiative « Jeunes Talents », la note conceptuelle présentant le canevas de rédaction a été élaboré. Le canevas ainsi adopté permettra de procéder à la collecte des données dans les Etats membres en vue de lancer l’initiative au cours du troisième trimestre. Cette initiative, une fois lancée, permettra de constituer un répertoire des jeunes talents africains, véritable vivier pour le secteur WASH. Le siège et le bureau pays du Burundi sont très engagés et avancés dans la conception.

Enfin, les missions dernièrement conduites en Côte d’Ivoire et en Guinée laissent présager de grands espoirs pour l’Agence. Les Etats membres, à des degrés divers, commencent à s’intéresser réellement à leur structure. Cela est d’autant plus vrai que les besoins en eau et assainissement deviennent de plus en plus nombreux et diffus. La demande sociale est très forte et les populations deviennent de plus en plus exigeantes dans leurs desiderata et dans la qualité d’offre de service. Le processus de décentralisation amorcé dans la plupart des pays nécessite un accompagnement de proximité dans les besoins sociaux et EAA est un instrument très efficace au service des Etats pour cette offre de qualité. A cela s’ajoute la pandémie du Covid-19 qui a mis à nu la vulnérabilité des gouvernements en matière d’hygiène et d’assainissement. C’est pourquoi EAA doit engager de profondes réformes au niveau institutionnel comme organisationnel afin de se redéployer judicieusement sur le terrain et répondre promptement aux besoins de plus en plus croissants des populations. Les conclusions de l’audit organisationnel conduit récemment participeront de ces réformes devant faire émerger une institution juridiquement forte, opérationnellement plus performante et techniquement à la pointe des innovations technologiques. La nouvelle gouvernance impulsée par la Présidence du Conseil des ministres sous le leadership de la Côte d’Ivoire a tracé une feuille de route très claire dans cette optique. Le Secrétariat Exécutif reste très engagé pour traduire dans les faits cette nouvelle vision du changement dans tous les plans opérationnels des bureaux pays.

Certes, de petits problèmes persistent encore pour un retour au fonctionnement optimal de l’Agence. Les partenaires jadis très méfiants commencent à s’intéresser à l’institution, même si cela demandera encore assez de temps pour rétablir la totale confiance. Les cadres de concertation établis au niveau des pays, les rencontres de haut niveau pendant les missions officielles ou à l’occasion des forums, sont des occasions de rapprochement des partie prenantes. Au cours de ces rencontres, les échanges sont francs, directs et sincères, et l’intérêt exprimé par les différentes parties à la vie et au fonctionnement de EAA est des plus remarqués. Ce mouvement d’ensemble des partenaires techniques et financiers doit être soutenu et accompagné par les Etats dans la mobilisation de leurs contributions statutaires pour le fonctionnement de l’Agence. Les partenaires sont de plus en plus regardants de ce coté car leurs échanges avec l’institution tournent toujours autour du financement de son fonctionnement. Le Secrétariat Exécutif intensifiera le plaidoyer dans ce sens afin de mobiliser toutes les énergies d’une part et rassurer les différentes parties d’autre part.